Egalement appelé: carpocapse/ver des pommes et des poires, pyrale de la pomme
Faible capacité de dispersion (ravageur sédentaire) : une centaine de mètres maximum. Peut tout de même migrer sur +10 km si nécessaire (ex. recherche d’un nouvel habitat).
Plantes hôtes
Principal ravageur des vergers, retrouvé essentiellement sur pommes, poires, noix mais aussi sur abricots, coings et autres fruits à noyau.
Reconnaissance morphologique
Œufs
Forme : circulaire + bombé au centre
Couleur : transparent à la ponte;
devient blanc opaque + anneau rouge
Localisation : feuilles (face supérieure), fruits, rameaux
Autre : jusqu’à 100 œufs / ♀, déposés séparément
Confusion possible : aucune
Chenilles
Forme : longiligne
Couleur : blanche ou rose pâle à rougeâtre
Localisation : fruits
Autre : 5 stades larvaires
Confusion possible : Grapholita lobarzewskii, Grapholita molesta Grapholita funebrana
Chrysalides
Couleur : brun-jaune à brun foncé
Localisation : dans un cocon sous l’écorce ou
dans le substrat au pied de l’arbre
Confusion possible : Grapholita lobarzewskii
Grapholita molesta, Grapholita funebrana
Adultes
Couleur : ailes antérieures gris cendré + taches brunes bordées de liserés brun-doré brillants à l’extrémité ; ailes postérieures brun cuivré
Sexage : extrémité de l’abdomen
Femelles : l’abdomen En forme gouttière
Mâles : En forme de plumeau
Cycle de vie
! Dépend de la localisation et des conditions climatiques
! Diapause hivernale au stade chenille dans un cocon(sous l’écorce ou au pied de l’arbre)
Dégâts causés
Directs : les chenilles se nourrissent de l’intérieur des fruits
Indirects : favorise le développement de maladies
Les fruits abîmés tombent prématurément au sol, entraînant des baisse de rendement (30 à 50% et +).
Méthodes de lutte actuelles
Lutte chimique : traitements insecticides
Lutte physique : filets de protection
Biocontrôle : Bt, confusion sexuelle, parasitoïdes, prédateurs, entomopathogènes
Le Carpocapse des pommes (Cydia pomonella)
Stade ravageur : chenille Ordre : Lépidoptère
Originaire d’Eurasie, le carpocapse des pommes est considéré comme l’un des ravageurs majeurs des vergers. De couleur gris cendré, l’adulte est caractérisé par une tache brune bordée de liserés brillants à l’extrémité de ses ailes. Il mesure entre 15 et 22 mm et peut vivre entre 15 et 18 jours. La femelle pond jusqu’à 100 œufs au cours de sa vie, qu’elle dépose à l’unité sur la face supérieure des feuilles, les fruits ou les rameaux. L’éclosion a lieu environ 1 à 2 semaines plus tard.
Les chenilles sont blanches ou rose pâle à rougeâtre. Elles mesurent 16 à 20 mm et leur développement s’étend sur 20 à 30 jours selon les conditions climatiques. Elles se nourrissent à l’intérieur des fruits (pulpe et surtout pépins), entraînant une chute prématurée des fruits infestés et favorisant le développement de maladies.
A la fin de leur développement, les chenilles de 1ère génération quittent le fruit et tissent un cocon sous l’écorce ou bien dans le substrat au pied de l’arbre. Elles entrent soit en nymphose pour se métamorphoser en papillons qui donneront la 2ème génération, soit en diapause (en restant sous forme de chenille jusqu’à la saison suivante). Les adultes émergent 20 à 30 jours après le début de la nymphose. Les vols s’étendent entre Mai et Septembre et le ravageur peut réaliser 1 à 4 générations par an selon la zone géographique.
Plantes hôtes
Ce ravageur des vergers est présent dans de nombreux pays dans le monde. Il est en particulier retrouvé sur pommes, poires, noix mais aussi abricots, coings et autres fruits à noyaux.
Stratégie de détection : le monitoring par phéromones
Les phéromones sont des substances secrétées par l’insecte qui agissent comme un message entre les individus d’une même espèce. Il existe différents types de phéromones : d’alarme, d’agrégation, sexuelles… Le monitoring par phéromones sexuelles est basé sur la mise en place d’un leurre mimant cette substance émise par la femelle à l’intérieur d’un piège. Le leurre attire les mâles qui sont alors capturés. Cela permet d’une part de détecter l’arrivée du ravageur et de suivre son niveau d’infestation. Dans les cas de forte pression, cela donne également la possibilité de déclencher à temps une intervention curative et/ou de mesurer l’efficacité d’un traitement.
Avantages
Cette méthode est efficace, sélective et inoffensive pour la faune, la flore, les opérateurs et les riverains. Elle ne génère pas de résidus ni d’intrants ou encore de résistance. Elle est également compatible avec la loi Labbé et les labels d’agriculture biologique.
Recommandations / Sécurité
Conserver hors de portée des enfants.
Conserver à l’écart des animaux domestiques.
Conserver à l’écart des aliments et boissons.
Conserver dans son emballage d’origine et respecter les usages, doses, conditions et précautions d’emploi mentionnés. Ne pas congeler.
Ne pas manger, ne pas boire et ne pas fumer pendant l’utilisation. Se laver les mains après manipulation.
Jeter les emballages vidés et rincés dans la poubelle ménagère.
Premiers soins :
En cas de contact avec les yeux, rincer à l’eau par mesure de précaution.
En cas de contact avec la peau, laver avec beaucoup d’eau.
En cas d’ingestion, ne pas faire vomir, rincer la bouche et consulter un médecin.
En cas de malaise, consulter un médecin et lui présenter l’étiquette.